jeudi 7 octobre 2010

De Florence ă Trieste.

Dimanche 3 octobre, jour 27. 
(NDLR: Les claviers slaves ne nous permettent plus de mettre nos accents. Excusez l'orthographe...)



Pour quitter Florence, nous devons faire du stop sous la pluie. Heureusement, un camion s'arrete tres vite. Il va jusque Bologne! Nous ferons donc cette etape en une fois, dans un camion confortable. Il ne depasse pas les 40km/h et il y a de nombreux bouchons, ainsi mettons nous deux heures pour arriver a Bologne. 
Le chauffeur nous depose sur l'autoroute, sur une bretelle menant au peripherique. Nous sommes encore loin du centre et d'un autre cote nous sommes trop pres pour faire du stop. Nous continuons a pied et finissons par trouver une petite gare.
Les trains regionaux passent par ici avant de s'arreter a la gare centrale. Nous le prenons donc. Arrives dans le centre, nous appellons la personne qui avait accepte de nous heberger. Il nous apprend qu'il ne peut finalement plus. Faux plan! Nous sommes decus et nous ressentons un peu plus la fatigue de nos kilometres a pied, avec nos sacs, et de nos nuits a la belle etoile. Nous nous promenons un peu et faisons quelques courses avant de trouver un parc ou dormir. Le seul que nous ayons trouve est en plein centre ville et pas super bien frequente. La nuit que nous y avons passe, nous n'avons dormi que d'un oeil!



Le lendemain matin, apres un bon petit dejeuner, nous partons visiter le centre. Nous parcourons encore des rues avec des arcades. A bologne, elles sont tres etroites et sombres. Les couleurs sont proches du orange fonce et du rouge. Notre visite nous redonne du courage car la ville est agreable. Nous passons dans un chouette marche couvert. Nous croisons de nombreuses  places. Sur la plus grande, nous assistons a une repetition de lanceurs de drapeaux. Ce sont les hommes qui font les majorettes en Italie...! Sous le regard amuse des touristes, nous nous preparons une citronnade au gingembre. Nous sommes assis sous une fontaine marrante ou l'eau sort de la poitrine d'une sirene qui semble vouloir se traire. 
Nous cherchons a rejoindre l'autoroute mais les villes italiennes sont depourvues de plan. Nous questionnons les gens et finissons par tomber sur deux jeunes filles qui nous propose de les suivre car leur bus pourra nous y conduire. Apres une petite demi heure de marche, nous arrivons a l'entre de l'autoroute.


Nous avons a peine le temps de tendre notre panneau qu'une voiture s'arrete. Elle va a Padova, qui est notre objectif du jour! Nous sommes chanceux! Les chauffeur est un etudiant de naples qui part s'installer a Padova. son pere l'accompagne. Il ronfle sur la banquette.
Arrives a destination, nous buvons une biere au milieu d'une foule de lyceens, Nous visitons ensuite le centre ville de Padova. Nous finissons par nous eloigner du centre afin de trouver un endroit ou dormir. longer la riviere semble etre une bonne solution. Nous trouvons un premier endroit mais des passants nous le deconseillent et reflechissent au meilleur endroit. Ils nous suggerent d'aller plus loin. Ils ne se sont pas trompes, nous tombons sur une rive plate, avec des arbres. c'est relativement discret mais un peu bruyant car la route n'est pas loin.


Le lendemain, nous retournons dans le centre car nous n'avions pas tout vu  la veille. Nous croisons une grande place avec un parc et de l'eau, des statues et des palais au style venitien tout autour. Apres l'avoir traverse, nous tombons sur une jolie basilique. Puis, cinq minutes apres, nous voyons la cathedrale St Antoine de Padoue. Elle est superbe. l'interieur est tres baroque. Il y a de l'or de partout et de tres nombreuses sculptures. Une longue prossession fait la queue pour se prosterner devant la tombe de St Antoine. Nous deambulons ensuite dans de nomreuses ruelles avant de dejeuner dans un parc bourre de vestiges romains. 


Nous cherchons ensuite le bus qui nous menera a la sortie de la ville. C'est aussi difficile qu'a Bologne mais la chance nous souris de la meme facon. Nous suivons notre guide jusqu'au bon arret. Nous attendons pendant deux heures sans succes, jusqu'a ce qu'un jeune qui nous avait vu galerer pendant son footing pass en voiture. 
Il rentre chez lui deposer son velo et reviens nous chercher. Il nous donne plein de conseils pour le stop, et notamment la methode pour les tres long trajets, sur l'autoroute, de station services en station service. Faisant de petits trajets, nous ne l'avions pas encore experimente. il nous depose a la derniere station essence avant Venise, sa destination, et nous nous mettons a la recherche d'un automobiliste pouvant nous mener a Trieste. C'est plus facile car on s'adresse directement aux gens. On trouve des le second coup! Direct jusque Trieste!





Les jeunes qui nous emmennent nous deposent a l'entree de Trieste, sur le bord de l'adriatique. Nous sommes ravis d'atteindre cette cote. nous dormons dehors, a l'air marin. Le lendemain, nous n'avons pas termine le petit dejeuner qu'un gros grain nous arrive dessus. Nous faisons nos sacs en vitesse en essayant de sauver les meubles et partons trempes vers le scentre de Trieste. Nous marchons une bonne demi heure sous la pluie avant de rentrer vraiment dans la ville. Nous nous refugions dans un cafe pour nous rechauffer et tenter de secher. Lorsque la pluie cesse, nous sortons et dejeunons sur une place. Le soleil est timide mais nous sechons un peu. 
Nous appellons Bascir, notre hote pour Trieste et prenons un bus pour le retrouver. Nous arrivons chez lui. Augusto, un bresilien, est egalement heberge. Bascir est italo-iranien. Nous sommes comme chez nous chez lui. Nous passons la fin de journee avec ces deux gars sympa et sortons manger un morceau (saucisses au lard et choucroute dans cette ville ou vive une majorite d'autrichiens) et boire une biere avec Augusto en debut de soiree.




Le lendemain, Bascir nous prepare des pates a la carbonara, mais les vraies, pas avec des lardons mais de la bavette de porc, et du pecorino et pas du parmesan. L'apres midi nous nous promenons dans le centre ville, la place de l'hotel de ville et chouette. La mairie est un beau batiment qu fait face a la mer. Deux palais delimitent la place, ouverte sur l'Adriatique. Nous faisons des courses pour preparer une quiche au legumes a Bascir qui voulait decouvrir notre cuisine. Nous le croisons avec Augusto et partons boire un verre apres etre alle sur le port voir les lumieres de la fin du jour.






Nous rentrons ensuite manger et Bascir nous prepare une salade italo-iranienne pendant que nous faisons notre tarte. nous trouvons la formule tres bonne car elle permet d'echanger la gastronomie. Nous buvons un vin tres fruite et tres fort, un vin du sud qui accompagne le sommeil...



Le lendemain, nous reprendrons le stop pour la Slovenie et Ljubjana, qui marque notre entree dans les balkans, la moitie de notre periple vers Istanbul...





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