mardi 28 septembre 2010

Turin... Et Nice!

Lundi 27 Septembre, Jour 20.

Notre passage à Turin restera inoubliable. Claudio et Tiziana, qui nous accueillent sont formidables et nous nous sentons vite comme chez nous. Après avoir mangé un excellent minestrone, Claudio nous propose de faire une virée dans Turin à bord de sa camionnette. Nous partons pour une visite unique de la ville. Celle-ci commence par un passage dans le centre touristique qui permet à notre chauffeur de commenter chaque monument par une explication historique. Ainsi, nous apprenons que Turin fut la capitale de l'Italie durant les 4 premières années de l'unité italienne, réalisée en 1861, avant que les Bersaglieri ne fassent tomber les Etats Pontificaux à Rome qui deviendra la capitale, après Florence, en 1870. Nous voyons le premier parlement Italien et Claudio nous parle de la région du Piémont-Sardaigne et de ses liens avec la provence, le comté de Nice et la Savoie. Il connait très bien l'histoire de sa région et nous peinons à retenir la foule d'information qu'il nous livre! 


Ensuite, il nous emmène voir le "vrai Turin", celui qu'on ne peut pas connaitre en restant dans les itinéraires touristiques. Il nous conduit vers ce qui fait vivre la ville depuis le début du vingtième siècle et a profondemment marqué l'histoire récente de cette cité: Les usines Fiat. Nous parcourons les boulevards au milieu de ce gigantesque site industriel situé à la périphérie de la ville en écoutant Claudio nous raconter les mouvements ouvriers qui ont fait trembler Turin. Les ouvriers Turinois ne se sont pas battus pou réclamer des hausses de salaire ou s'opposer aux licenciements. Ce qu'ils voulaient, c'était carrément l'abolition du travail salarié! Le mouvement ouvriériste turinois s'est battu pour l'autogestion et pas seulement pour avoir plus de vacances...! Nous visitons aussi les banlieues de Turin et comparons les différentes générations de logements sociaux qui y ont été construits depuis les années 50. Claudio est un guide en or et nous permet de nous familiariser avec l'Italie, son histoire, sa vie politique, sa gastronomie, ...


Le lendemain, nous nous promenons, de jour et à pied cette fois-ci, dans les rues de Turin jusqu'au centre. Les voitures (pratiquement que des Fiat!) sont partout et roulent à l'Italienne: Rapidement et en jouant du klaxon. En dehors de la circulation importante, Turin est une ville magnifique qui comporte de nombreux monuments superbes. Les façades des immeubles sont très travaillées et le style est fin. La ville est pleine de statues qui bien souvent glorifient la violence, car se sont pratiquement toujours des militaires en arme qui sont représentés. Des arcades parcourent chaque rues et permettent de se déplacer sans se mouiller car il pleut beaucoup dans cette ville. Nous ne tardons pas à en profiter car le temps tourne à la pluie,  une pluie digne des "draches" lilloises. Après avoir gouté une pizza et une glace (forcément...), nous nous dirigeons vers le zoo de Turin où nous retrouvons Claudio et Tiziana pour un vernissage d'une expo photo. Nous partons ensuite boire quelques verres dans un centre culturel multi-éthnique (il n'y avait rien a boire dans ce vernissage, quel scandale!) qui a pour vocation d'etre un lieu de socialisation pour les nomreux immigrés du quartier. Turin est une ville qui sait intégrer! Finalement nous partons pour "La Pétanque", un chouette restaurant dans lequel nous nous régalons en écoutant un super groupe de jazz. C'est l'occasion pour nous de gouter la grappa, sorte d'eau de vie de raisin, qui nous aide à digérer ce repas copieux!

Le samedi, Claudio nous propose de partir avec lui à Nice, où il réside dès qu'il ne travaille pas. Refuser ce genre de proposition n'est pas dans la philosophie de notre voyage et nous acceptons bien volontier. Avant de partir, nous passons au marché de Turin, qui est l'un des plus grands d'Europe. Sur ses halles, il est écrit en néons "aimez les différences" dans de nombreuses langues, ce qui illustre encore la volonté de la ville d'intégrer ses immigrés. Sur ce marché, on trouve de tout, et surtout toutes les merveilles d'Italie. Comme nous sommes Samedi, le marché est encore agrandit par les puces où nous allons chiner. Nous y croisons un sitar et le vendeur accepte de nous en jouer quelques minutes. Le son de cet instrument est fabuleux et Tim est ému car c'est aussi pour apprendre à en jouer qu'il partira en Inde , en Décembre, une fois notre promenade en Turquie achevée... Lorsqu'il s'arrète, le commerçant est applaudit par les passant et nous le remercions chaleureusement.

Après avoir mangé un kebab au boeuf Piémontais accompagné d'un ayran, nous prenons la route de Nice. Hors de question de prendre l'autoroute car la route des montagnes est trop belle! Nous sortons de Turin en croisant le magnifique village de Moncalieri. De la plaine turinoise, nous pouvons admirer la chaine des Alpes à une centaine de kilomètres, des Alpes Maritimes à la Tarantaise. Nous montons vers le Col de Tende qui, une fois franchis nous permet de parcourir la superbe vallée de la Roya. Claudio nous offre un petit détour vers le village de La Brigue, dont nous visitons l'église baroque et les ruelles étroites. Ce village de pierre semble tout droit venu du moyen age. Nous continuons à descendre les gorges de la Roya et arrivons à la mer, dans la ville de Vintimille. Claudio nous invite alors dans la ville haute à boire un Campari Soda au vin blanc. En nous y promenant, il nous explique que Mussolini y a déporté les mafieux Calabrais, ce qui fait que ce village est comme une enclave du sud de l'Italie au nord-ouest et que les rues de Vintimille-la-Haute ne soient pas très sures... En empruntant la route la plus haute de la corniche, nous arrivons enfin à Nice, où Helena, la femme de Claudio, nous accueille pour un excellent repas. Nous passons une agréable soirée en compagnie de Béa et Vincent, les parents de Mahé qui est la copine de Tim.


Le Dimanche, nous partons en compagnie de Claudio et Helena pour une promenade sur les bords de la Mediterranée. Nous nous rendons à Saint Jean Cap-Ferrat, bourgade où les habitant semblent ne manquer de rien, et nous faisons le tour du cap. Nous restons quelques minutes sur la dernière plage, un peu dubitatifs à la vue de publicités proposant des randonnées en jet-ski et d'un yacht peint en doré... Il y a vraiment des gens qui ont trop d'argent! Nous partons ensuite pour le cap d'ail où nous nous promenons également au bord de l'eau. la cote d'azur est vraiment très belle si on fait abstraction des hélicoptéreset des yachts horribles qui passent sans arret! Nous croisons la villa d'un mafioso digne des films de Tarantino. Nous rentrons à Nice pour rendre visite à Béa, Vincent et Lola. Béa a accepté de me couper les cheveux et je dois dire que ses inquiétudes n'avaient pas lieu d'etre car me voila à la fois rafraichi et bien plus présentable pour faire du stop. Merci Béa! De retour à l'appartement de Claudio et Héléna, nous dégustons un délicieux minestrone, du lapin dans une sauce au citron et au vin blanc ainsi qu'une poivronnade. Un régal. Claudio semble vouloir combler ses invités de sa cuisine italienne!

Nous sommes repartis tot lundi matin en direction de Turin. Pour éviter la circulation nous passons par un autre chemin pour rejoindre le Col de Tende, qui nous donne l'occasion d'explorer l'arrière pays Niçois et d'avoir une vue sur la mer depuis le col de Braus. Après 400km en Panda sur les routes de montagne, il faut dire que cette petite voiture est la reine des Alpes!


De retour à Turin, nous nous sommes encore promenés dans la vieille ville avant de trouver deux bouteilles de bière pour Claudio et Tiziana afin de les remercier de ces jours passés avec eux. Nous n'oublierons pas ces quelques jours à Turin et à Nice, une super étape de notre chemin!

Demain nous reprenons le stop pour aller à Gènes...

vendredi 24 septembre 2010

De Albertville à Turin.

Jour 18

Nous voici à Turin, chez Claudio, le père de Marco, où nous sommes très bien reçus.


 Nous avons passé un très bon week end chez Yann. Le dimanche il nous a d'ailleurs emmené sur son spot d'escalade favori sur lequel nous avons pu nous essayer au 6A... Le lundi matin, il nous a déposé à la sortie d'Albertville, où nous avons pu faire quelques courses avant de prendre la direction des montagnes. Notre objectif est d'arriver aux Contamines-Montjoie afin d'y démarrer notre marche jusqu'à Courmayeur, en Italie. Cette petite étape de stop nous a réservé quelques surprises. En effet, les trois personnes qui nous ont emmené jusqu'aux Contamines étaient des femmes seules, dont deux n'avaient qu'une vingtaine d'années, roulant dans des voitures luxueuses. Cela contraste avec le profil type de nos chauffeurs habituels, à savoir un homme d'une cinquantaine d'années dans une petite voiture et de classe moyenne. La dernière fait d'ailleurs gentillement un détour pour nous emmener à notre terminus. Nous ne dirons plus jamais mal des voitures de luxe...



Aux Contamines, nous marchons le long de la route vers Notre-dame de la Gorge, départ du sentier. Là, nous commemçons à grimper dans la forêt, en suivant le GR5 qu fait le tour du Mont Blanc. Vers 1500m d'altitude, nous sortons des bois et commeçons à évoluer dans les alpages qui, en cette fin d'été, se teintent de couleurs allant du vert au rouge vif. C'était la première fois que nous randonnions en cette saison et ce fut une très agréable surprise. Vers 1700m, nous choisissons de quitter le GR5 pour monter vers les lacs Jovets. Cette bifurcation nous permettra de couper le parcours du GR5, en empruntant un itinéraire beaucoup plus montagnard passant juste au dessous des nombreux glaciers qui descendent du massif du Mont Blanc. Cette itinéraire a surtout l'avantage de ne pas nous faire redescendre dans le fond des vallées, limitant le dénivelé et offrant des points de vue plus intéressants.


En arrivant aux lacs, nous faisons la connaissance de Julien avec qui nous passons une soirée très agréable. La température tombe vite en cette fin d'été et à cette altitude (2200m). A peine le soleil a-t-il fini de rosir les sommet qu'il nous faut déjà sortir les vétements les plus chauds. La rosée s'installe dès 20h. Nous décidons de profiter de cette occasion pour tester notre materiel de bivouac. C'est décidé, cette nuit, nous dormirons à la belle étoile! Nous nous installons confortablement derrière un poncho destiné à couper le vent et commençons notre nuit par un magnifique levé de lune, qui apparait lentement derrière un sommet. Les étoiles sont partout au dessus de nos têtes et nous ne tardons pas à nous endormir. Le réveil fut surprenant car après une nuit très froide, nous nous levons dans l'herbe givrée et trouvons de la glace sur nos affaires! Nous préférons ne pas savoir à combien la température est descendue mais quoiqu'il en soit, le test est positif: Sans pouvoir affirmer que nous avons bien dormis, nous avons dormis et c'est l'essentiel.

Après avoir attendu impatiement que le soleil ne nous réchauffe et ne sèche nos affaires, nous attaquons le col de l'Enclave. Le sentier oscille entre pierriers et passages aériens qui stimulent le rythme cardiaque. En arrivant au col en compagnie de Julien, à 2650m, nous avons une vue dégagée et pouvons contempler les nombreux glaciers et sommets qui nous entourent. Nous voyons pour la première fois, loin de l'autre coté de la vallée, le col de la Seigne qui marque la frontière avec l'Italie. Il est à portée de vue mais nous n'en avons pas fini avec les caillous! Il nous faut maintenant redescendre à 2400m et longer les dents du sommet au dessus de nous pour rejoindre la grande écaille perchée à 2750m, et nous redescendons ensuite jusqu'au pied du glacier des Lanchettes où nous trouvons le bivouac parfait. Cette fois nous dormirons sous la tente! En début de soirèe, un superbe et peu farouche bouquetin vient nous annoncer le début d'un spectacle magique. De gros cumulus s'engouffrent dans la vallèe en dessous de nous, pour former une mer de nuage à nos pieds; la lune presque pleine devient de plus en plus lumineuse à mesure que les nuages rosissent et tirent sur le violet... Ummagumma (Pink Floyd, 1969) compléte parfaitement ce tableau!

Le lendemain fut une randonnée au caractère très varié. Nous commencons par quitter le sentier pour rester à la meme altitude et ne pas subir la dénivellation du chemin : nous naviguons à vue! Nous devons franchir plusieurs ressauts d'une trentaine de metres de haut, ce qui nous fait faire un peu d'escalade, et nous livre une agréable dose d'adrénaline... Nous arrivons enfin au col de la Seigne, et passons en Italie, le sourrire aux lèvres! La descente vers la vallée s'avère beaucoup moins technique. La pente est douce et nous pouvons donc marcher en laissant nos regards se promener sur les cimes enneigées et le panorama qui s'offre à nous.  Nous avons une vue imprenable sur le versant italien du Mont Blanc. Vers 1800m nous retrouvons la route et continuons à descendre en espérant etre pris en stop avant Courmayeur car le bitume fait mal aux pieds! 
Une fois arrivés en stop à Courmayeur, nous apprécions une pinte en terrasse, avant de reprendre la route jusque Aoste, où nous dormirons après avoir visité le centre historique et sa voie prétorienne. Après une nuit sous tente en centre ville, nous sommes réveillés par l'arrosage automatique et faisons connaissance avec la police italienne, qui semble très surprise de nous trouver là. Ils sont beaucoup plus courtois que leurs homologues français, et nous laissent tranquillement démonter notre tente, après nous avoir un peu vannés...


Nous reprenons le stop à la sortie d'Aoste, où un automobiliste nous emmène jusqu'à la barrière de péage de la ville d'Ivrea. Nous y mangeons avant d'attendre notre prochain chauffeur sous un soleil qui ne nous rend pas la tache facile... Après une heure et demi, un automobiliste sympatique nous emmène jusqu'à la gare centrale de Turin, où nous avons rendez-vous avec nos hotes...



vendredi 17 septembre 2010

De Troyes à Albertville.

Jour 11

Nous voilà chez Yann, à Albertville! Nous allons en profiter pour nous reposer et passer du temps avec cet ami que nous n'avions pas vu depuis 3 ans.

     Nous sommes entrés dans les Alpes depuis Grenoble et cela constitue une étape importante car ce massif marque la frontière avec l'Italie. Nous allons donc bientôt quitter la France que nous traversions depuis 10 jours. Cette traversée nous a permis de voir le paysage se transformer chaque jour, passant des grands champs picards à la champagne, de plateaux et collines dans la côte d'or à la route des vins sinuant entre les coteaux, des bords de Saône majestueux jusqu'aux premières marches des Alpes. Nous avons croisé les cours de la Somme, de l'Oise, de la Marne, de la Seine, de l'Aube, de la Saône, du Rhone, et de l'Isère. 

      Nous prenons notre temps car c'est notre principale ressource. Nous évitons de faire plus de 100km par jour en moyenne. Cela nous permet de nous arrêter dans presque toutes les villes que nous croisons et d'y jeter un œil. C'est le meilleur moyen de découvrir et d'avoir des surprises. Troyes, Dijon et Grenoble (leurs centre-ville du moins) valent vraiment qu'on les visite!  Nous y avons vu de nombreuses églises, chapelles et cathédrales, qui représentent souvent les plus anciens édifices des lieux que nous croisons. la cathédrale de Reims, les églises de Troyes et la Notre-Dame de Fourvière à Lyon sont des merveilles. Après la brique rouge, nous avons croisé de nombreux types de pierres utilisés pour les construction ainsi que des architectures très différentes! Sur 1000 km parcourus, nous pouvons d'ailleurs décerner la palme de la ville la plus moche à Albertville, où il n'y a tout simplement rien à voir mises à part les montagnes alentours!

    Nous croisons surtout énormément de gens et c'est peut être l'intérêt premier de notre voyage. Les personnes qui s'arrêtent pour nous prendre en stop (22 voitures jusqu'ici) sont en général des gens ouverts, qui ont envie de discuter, et qui ont déjà voyagé en stop. Comme ils sont du coin, ils peuvent nous en dire beaucoup sur les paysages que nous croisons et les villes que nous quittons ou abordons. Parmi  d'autres, nous avons eu l'occasion de discuter avec un ancien militaire ayant servit en ex-Yougoslavie, un gars de 65 ans qui avait fait le tour des USA en stop, un bijoutier ambulant qui vend sa production au Maroc, un prof de percussions digitales qui avait déjà parcouru les balkans, ... Un autre était super calé sur l'histoire et la géopolitique des balkans, un autre était spécialiste en vins, ... Ces rencontres sont vraiment riches!


     A Lyon, nous avons expérimenté le CouchSurfing, qui, tout en permettant de loger gratuit dans une grande ville, est surtout un excellent moyen de rencontrer du monde. Nous avons été hébergés par Charlotte, qui nous a chaleureusement accueilli. Elle nous a emmené le soir même dans un bar de Lyon, situé dans le quartier de la Croix-Rousse, à une soirée où peuvent se retrouver tout les couchsurfers présents dans la ville. Nous y avons rencontré des jeunes de nombreuses nationalité. Nous avons retrouvé ces amis, et d'autres jeunes encore, le lendemain sur les quais du Rhône. Nous étions arrivés dans une ville où nous ne connaissions personne et pourtant nous avons passé deux soirées très agréable avec de nombreux inconnus.

     Nous commençons à nous habituer à notre mode de vie de nomade. Même si nous avons déjà expérimenté cela en montagne, ici l'échelle est très différente car nous voyageons en stop. Nous ne bivouaquons pas en pleine nature, mais dans les villes. Nous explorons la culture et non pas la nature. Mais concrètement, l'équipement et les tâches quotidiennes (cuisine, toilette, campement, ...) sont les mêmes. Surtout, le sentiment de liberté est énorme. Nous ne sommes jamais dans des endroits hostiles comme en montagne et devons moins nous plier aux exigences de l'environnement. Notre seule contrainte est d'avancer au rythme que nous voulons... dur! Nous avons campé entre deux bras de rivière à Troyes, au bord du canal à Reims, au bord d'un lac à Dijon et sur les bords de Saône à Neuville-sur-Saône. Notre plus beau bivouak reste pour l'instant la nuit à la belle étoile sur les hauteurs au-dessus de Grenoble, d'où nous surplombions la ville illuminée.

 
     Maintenant, nous allons préparer la traversée de la frontière Italienne que nous entendons  évidemment faire à pied. Notre idée est de trouver le col praticable le plus proche du Mont Blanc (à priori, le Col de la Seigne), histoire de saluer ce sommet, lieu mythique se trouvant sur notre chemin. Après, direction Turin et les villes du nord de l'Italie...

vendredi 10 septembre 2010

De Rollot à Troyes.

Vendredi 10 Septembre, Jour 4.

Nous sommes partis de Rollot hier. Après une heure d'attente sur une nationale déserte, nous partons finalement. Nous sommes passés par Compiègne (son chateau...), par Soissons (sa rocade...) et sommes finalement arrivés à Reims. Cette étape nous a permi de tester le stop sur une 2x2 voies, sport que nous déconseillons vivement...
    A reims, après avoir été jeter un coup d'oeil à la cathédrale et acheter un guitalélé et un ukulélé, nous sommes allé picoler au Killberry, que nous conseillons aux assoifés passant par reims. La carte des bières n'a rien à envier aux meilleures tavernes lilloises!
    Après une nuit bruillante (le long du canal et de l'autoroute!) nous sommes repartis direction Chalons puis Troyes, où nous dormirons cette nuit. Pour quitter reims, nous avons suivi les conseil d'un gentil policier qui nous indiquait le meilleur emplacement pour le stop (rappelons que le stop est interdit...). La ville de Troyes est fort jolie, avec ses colombages et ses nombreuses églises gothiques très travailliées.
    Demain, nous prendrons la direction de Dijon, puis Lyon, puis.... ON VERRA!

mercredi 8 septembre 2010

Départ!

Mardi 7 septembre 2010

   Départ à pied de Marcq en Baroeul, direction Lille et le début de l'autoroute A1 (Heein?!).
Nous sommes très rapidement pris en stop, jusque Seclin, et ainsi de suite jusque Rollot, dans la Somme, entre Compiègne et Montdidier... Deux heures pour faire 150 bornes... Premiers pas efficaces !

   Découverte du fameux fromage de Rollot, le...."Rollot", du café/tabac/presse/billard/bonbons, de ses habitués et de son tenancier... Et débarquement chez notre bon vieux Granmoon lélé! Bonjour à mémé, posage de sacs et farniente sous l'arbre! Rude journée qu'est cette première!

  Après avoir été rejoinds par ce Picard/nordiste/créole, nous partons en promenade...Parfait pour s'ouvrir l'appétit, puisque notre hôte a prévu un bon Rougail Saucisses!

  S'en suit une forte agréable et relaxante soirée... Ravi Shankar n'a pas de mal à nous endormir !